Vendanges
Les petits domaines viticoles font dans la débrouille par La Rédaction du Dauphiné Libéré
Paru dans l'édition du 17/08/2009
Si les grands domaines ont leurs habitués et leurs habitudes en matière de recrutement, les propriétaires de petites parcelles, dont c'est souvent une activité complémentaire, utilisent le système D.
À Seyssuel, on trouve par exemple deux modes de fonctionnement. Celui de Jérôme Ogier et Damien Robelet, cousins et associés des "Serines d'Or", qui ont deux hectares à vendanger : ce sera fait, logiquement, en une seule journée, grâce au concours d'une trentaine de proches ou d'employés de la société fruitière familiale Ogier.
« On attend le dernier carat et on met le paquet, vu qu'on a la chance de ne pas être bloqué en personnel ».
Pierre-Jean Villa, lui, exploite à titre privé trois hectares de vigne.
Il devra trouver le temps, entre les vendanges des vins de Vienne, pour sa propre récolte : « On va faire ça les week-ends, avec les copains et la famille, soit une petite dizaine de personnes au maximum ».